30 Août 2015 – Soirée de l’association des Amis de Jérôme Viaud – ACTE II

Jérôme Viaud - VirenqueIl y a tout juste un an, nous nous retrouvions sur cette esplanade – près de 3000 invités – comme ce soir, sur le terrain de mon ami Francis MASTIO que je remercie pour sa généreuse hospitalité.
Un an plus tard, nous revoilà réunis, plus nombreux encore, rassemblés à l’initiative de notre association. Merci à tous pour votre présence chaleureuse, merci à tous les bénévoles qui travaillent depuis plusieurs jours, merci à ceux qui mettent tout en œuvre pour que nous passions une soirée inoubliable.
Mes amis, pour toutes les bonnes volontés aujourd’hui rassemblées, je vous demande un tonnerre d’applaudissements !

Un an – Un an déjà ; un an qui, au niveau international aura été marqué par des attentats effroyables et une explosion vertigineuse du terrorisme. Après les drames de Bruxelles, Ottawa, Sydney, Charlie Hebdo, Copenhague, Baga, Tripoli, Bamako, Tunis, Sousse et tout dernièrement l’attentat avorté du Thalys, le monde sait désormais qu’il est en guerre contre un ennemi d’une extrême violence et dont les règles lui échappent.
Oui, n’ayons pas peur des mots, la France est en guerre ; les démocraties sont en guerre contre l’extrémisme et le fanatisme. Et il nous faudra bien du courage pour affronter l’adversaire et faire triompher la liberté. Je veux saluer la détermination des forces de l’ordre de notre pays qui sont mobilisées partout en France.
Je veux saluer le travail quotidien des services de sécurité qui créent un maillage de protection et déjouent chaque jour des tentatives meurtrières.
Je veux enfin souligner l’engagement des politiques qui proposent de nouveaux dispositifs pour lutter contre la radicalisation et la récidive des criminels.
Eric CIOTTI et Christian ESTROSI sont de ceux-là, qui au sein de l’Assemblée Nationale, défendent nos valeurs fondamentales avec un volontarisme exemplaire. Ils méritent nos applaudissements.

Au niveau européen, un an de difficultés accumulées avec de fortes tensions et des interrogations majeures en termes de gestion de la dette grecque, en termes de flux migratoires liés à des tragédies humaines difficilement soutenables, en termes de cohésion politique, de choix collectifs, de projets communs.

Au niveau national, un an de vacillement avec un gouvernement socialiste dépassé par la situation, un président coupé du terrain, un Etat qui pille légalement les finances des collectivités locales et les laisse s’embourber avec une inconscience coupable, une courbe du chômage qui ne cesse d’augmenter (5,41 millions de chômeurs en France), une France qui traîne, une France qui régresse, une France qui se replie sur elle-même, une France qui fait preuve de frilosité, une France qui se cherche et exprime son manque de confiance en l’avenir.

Dans un tel contexte, alors que bien des signaux sont au rouge, réunir ses amis comme je le fais ce soir peut paraître une bien étrange gageure.
Et l’engagement politique, la preuve d’un esprit kamikaze. Je ne le suis pas, rassurez-vous !
Après plus de 15 ans d’engagement au service des autres, je tiens à dire que je n’ai rien perdu de l’Espérance qui m’anime.
Le monde sera ce que nous en ferons et nos enfants hériteront de la terre que nous aurons domestiquée pour eux. Si notre histoire traverse des épreuves, nous saurons les dépasser et en sortir victorieux. J’en ai l’intime conviction.
J’ai en moi une foi que je partage avec les hommes et les femmes de bonne volonté, une foi qui me fait dire comme un certain Pierre IMBERDIS, prêtre de son état :

Quand on a choisi de faire quelque chose,
Il faut, je dis bien, il faut, aller jusqu’au bout.
Et avant de le faire, il faut, je dis bien il faut, savoir ce que l’on fait.
Trop d’erreurs, trop de fuites, trop de lâchetés, trop de « oui, oui », mais pas de vrais oui, seuls, uniques, tous les jours répétés, en serrant parfois les dents pour qu’il ne s’échappe pas de votre bouche.
Ce oui ou ce non, qu’il faut serrer contre soi, porter comme un trésor à défendre, à travers le feu, à travers la pluie et le brouillard ; ce oui ou ce non qui, prolongé jusqu’au bout, finit par tenir debout. Croire à ce que l’on a choisi, l’inscrire dans sa vie, sans se dérober ni chercher d’excuse.

Oui, je crois à l’engagement politique qui est le mien. Oui, je défends les valeurs de ma famille politique et fonde mes espoirs sur l’unité du groupe des Républicains pour les échéances électorales à venir.
Oui, je crois à l’avènement d’un nouveau bureau politique, à l’arrivée de nouvelles personnalités jeunes et dynamiques, au souffle vivifiant d’hommes et de femmes qui ont l’engagement et le service dans les tripes…
Oui, je crois à notre volonté de défendre ardemment, ensemble, les valeurs sacrées que sont la Liberté, l’Egalité, la Fraternité et la Laïcité.
Oui, j’apporte tout mon soutien à Christian ESTROSI dans la course aux Régionales de décembre 2015 pour lutter à la fois contre un front national simplificateur et un parti socialiste irresponsable.
Oui, je crois en Eric CIOTTI, qui est un Président du Conseil Départemental remarquable, à l’écoute, juste et impliqué.
Oui je crois en mon travail au quotidien pour développer l’Ouest du département et faire du Pays de Grasse un territoire qui compte, un territoire qui pèse.
Je me réjouis de l’étroite collaboration avec Michèle OLIVIER pour un développement harmonieux du Canton de Grasse 1.
Je me réjouis du travail avec les Maires du Moyen et du Haut pays pour doter notre territoire d’infrastructures et d’équipements essentiels à son développement.
Je me réjouis des heures passées à étudier les dossiers, à parlementer et à convaincre pour arracher ce oui ou ce non, qu’il faut serrer contre soi, porter comme un trésor à défendre, à travers le feu, à travers la pluie et le brouillard ; ce oui ou ce non qui, prolongé jusqu’au bout, finit par tenir debout.
Le pays de Grasse, porte des Pré-Alpes d’Azur, est une terre d’exception, une alternative de qualité à la côte d’Azur, un étendard qui mérite tous nos efforts.

Alors mes amis, si certains d’entre vous se demandent ce soir ce qui les a poussés à sortir de chez eux, qu’ils trouvent ici leur réponse.
Votre présence massive à ce rendez-vous amical est un moteur extraordinaire, un accélérateur de particules positives, une bouffée d’oxygène, un régénérateur d’énergie.
J’ai besoin de vous, j’ai besoin de votre confiance, j’ai besoin des bonnes ondes que vous m’envoyez et que vous envoyez à toute l’équipe municipale réunie à mes côtés. Le travail ne nous fait pas peur mais la tâche est immense, âpre.
Une rencontre comme celle-là nous donne du courage, nous donne de l’allant. Elle nous donne des forces pour affronter les épreuves, faire des choix, tailler dans le vif.
Elle nous permet de partager, d’être en communion avec vous. Elle nous relève si nous avons des doutes, elle nous confirme dans nos engagements.
Alors merci, merci à tous et à toutes d’avoir fait l’effort de nous rejoindre ce soir. Je me réjouis de voir que notre association continue de grandir, que le mouvement ne cesse de prendre de l’ampleur. Tous et toutes, vous avez, comme nous, l’envie, le goût et l’énergie de défendre notre territoire parce que c’est le plus beau, parce que c’est le nôtre.
Tous et toutes, vous avez, comme nous, comme moi, la conviction que Grasse mérite tous nos efforts.

Et des efforts, nous en faisons d’immenses depuis mars 2014, pour améliorer le cadre de vie par des travaux de proximité en centre-ville et dans les hameaux, pour nettoyer, protéger, prévenir, soigner, embellir, rénover.
Je rends hommage aux équipes municipales, sollicitées comme jamais et qui ne comptent pas leurs efforts.
Elles aussi méritent vos applaudissements. Elles font honneur à leur fonction et sont des armées de l’ombre sans lesquelles aucune action politique ne serait possible.
Des efforts, nous en avons fait d’immenses pour redresser les finances de la ville, renégocier les emprunts toxiques, entamer un dialogue constructif avec les services de l’Etat pour réduire les pénalités SRU et contraindre les budgets de fonctionnement des services.
Des efforts, nous en avons fait d’immenses pour apporter plus de sécurité et de justice aux grassoises et aux grassois. Avec la nomination d’un nouveau chef de la PM, l’acquisition de nouveaux équipements, la création imminente, en régie, d’un nouveau Poste de Police, avec le déploiement des policiers sur le terrain, avec une collaboration accrue avec la Police Nationale, toutes les conditions sont réunies pour une lutte active contre toutes les formes d’incivilités.
C’était une promesse de campagne, c’est un des axes déterminants de ma politique aujourd’hui.
Et les premiers résultats d’un mieux-vivre ensemble sont là, tangibles pour tous ceux et celles qui sont de bonne foi. En moins de 18 mois, nous avons redynamisé le commerce, ravivé les marchés, facilité les ouvertures de boutiques dans le centre historique.
Grasse bouge, Grasse attire de plus en plus de monde, Grasse fait parler d’elle en bien pour ses nouvelles animations culturelles et festives, pour son rayonnement touristique, pour sa politique sportive ambitieuse, pour son dynamisme associatif et pour tous les projets à venir.

Parce que c’est bien l’avenir que nous préparons avec une restructuration de l’administration communale, avec un esprit d’entreprise, un goût pour les défis, avec une attention toute particulière portée à la jeunesse.
C’est vers elle que nous porterons nos efforts dans les mois prochains en favorisant l’installation sur Grasse de nouvelles formations universitaires et en développant le plus d’interactions possibles entre le monde économique et le monde enseignant, entre les actifs et les jeunes qui arrivent sur le marché du travail.
Nous avons le devoir de les aider à s’insérer, nous avons besoin de leur énergie vitale. C’est dans ce sens et pour les accueillir toujours plus nombreux au cœur de Grasse que nous orienterons les grands travaux auxquels nous nous sommes engagés. Je pense au futur Forum-Médiathèque qui devrait voir le jour en 2017 ou au très prometteur projet Martelly.
Favoriser l’esprit d’entreprise, libérer les esprits créatifs, développer les partenariats avec le secteur privé et le monde associatif local, se donner les moyens de réussir, mutualiser, écouter les bonnes idées, fédérer les intelligences, tout ce qui peut nous permettre d’avancer et de faire avancer la ville sera mis en œuvre, nous nous y engageons solennellement dans un esprit conquérant, volontaire et positif.

Mes amis, comme vous le voyez, les dossiers ne manquent pas et l’envie de les faire aboutir non plus car Grasse a besoin d’amour et je lui suis très fidèle.

Parce que je l’aime tendrement et parce que je suis trop souvent heurté d’entendre des gens en parler de façon peu aimable, j’ai souhaité réparer une injustice. Ce sera ma conclusion pour ce soir.
Avec mon ami Joaquin MONTESINOS, photographe professionnel qui nous fait souvent le plaisir d’offrir certains clichés pour le journal Kiosque, j’ai souhaité publier un livre d’images qui dise la chance magnifique de vivre à Grasse. Pris en charge par l’association des amis de Jérôme VIAUD, il est en vente ce soir pour la modique somme de 20 euros. Il présente plus de 130 photos couleurs et près de 30 citations d’écrivains ayant vécu ici. Grasse, entre ville et campagne, mérite tous nos hommages pour avoir gardé, malgré le temps qui passe, malgré et grâce à l’industrialisation qui la caractérise, une identité remarquable, un charme indéfinissable, une dignité de grande dame.
Jusqu’à présent, les rayons des bibliothèques et des librairies ne disaient pas assez la réalité de nos joyaux, nous avons voulu réparer cette erreur. C’est chose faite.

 

 

 

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