appel du 19 septembre de l’association des Maires de France à Grasse

Ce matin, à 9h, nous étions tous rassemblés sur la place du Petit Puy pour dire NON, à la baisse des dotations de l’Etat, non aux projets de l’Etat visants à asphyxiernos communes.

En présence de : Monsieur  Sénateur Jean Pierre LELEUX, Maire honoraire de la Commune
Les conseillères départementales :  Mme Michèle Olivier, Maire d’Andon et Mme Paganin
Les Maires :
Monsieur Jacques Varone , Maire d’Auribeau sur Siagne
Monsieur Bompard, Maire de Séranon
Monsieur Gilbert Pibou, Maire de Pégomas
L’ensemble de la Majorité grassoises et de nombreux élus représentants les communes voisines

Je tiens à remercier le Sénateur Jean Pierre Leleux, Maire honoraire de la Commune qui a pris la parole pour témoigner et expliquer les enjeux de cette mobilisation grassoise solidaire de nombreuses communes de France  pour cette journée importante.

Vous trouverez ci dessous les éléments de mon intervention :

« Je vous remercie de vous être mobilisés si nombreux ce matin. Je suis sûr que, comme moi, vous avez compris l’importance et la gravité de ce moment. Et, à l’instant où je vous parle, dans des dizaines de milliers de communes, partout en France, des dizaines de milliers de femmes et d’hommes sont réunis, comme nous.

De quoi s’agit-il ? L’Etat a décidé de réduire de 30% les dotations jusqu’à maintenant accordées aux communes et intercommunalités pour assurer leurs missions. Quelle institution, même très bien gérée, pourrait survivre à une telle amputation ? Quel budget pourrait résister à un tel choc ? Je vous laisse imaginer ce dont vous devriez vous priver au quotidien, dans votre foyer, si votre budget était réduit dans de telles proportions !
Mais au-delà des chiffres, c’est de bien autre chose dont il s’agit ! C’est notre vie quotidienne, c’est le lien social auquel nous sommes tous si attachés ici, dans notre commune, c’est notre « vivre ensemble » qui est remis en question…
Parce que, ne nous y trompons pas, si rien ne change, nous nous trouverons face à une alternative pour combler la baisse drastique de notre budget :
Première option : augmenter les impôts locaux, ou les tarifs des services proposés, ce qui serait financièrement intenable. Qui aujourd’hui pourrait payer davantage d’impôts pour les services du quotidien apportés par la commune ? Personne ! Je le dis tout net, cette solution n’est pas possible !
Seconde option : renoncer aux investissements préparant l’avenir et réduire fortement les « services du quotidien » proposés aux citoyens au risque de les faire disparaitre : crèches, écoles, cantines, centres d’action sociale, logements, transports, équipements sportifs, lieux d’expression culturelle, tri et collecte des déchets, entretien des équipements et espaces publics… Notre vie quotidienne en souffrirait immédiatement !

Je refuse aussi cette seconde solution. NOUS refusons tous ensemble cette seconde solution !

Alors quoi ? Devant les deux mauvaises solutions vers lesquelles nous conduit le projet de l’Etat, je ne vois qu’un seul choix : ne pas se résigner !
Avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalités, avec toutes les communes de France, demandons à l’Etat de revoir son projet d’asphyxie… et je pèse mes mots ! Bien entendu, les communes et les intercommunalités doivent participer à l’effort national, faire des économies, mais pas comme cela, pas si vite, pas à cette hauteur.
Comment ? Notre mobilisation d’aujourd’hui, ici et partout en France, est déjà un signal fort.
Allons plus loin ! Signez l’Appel du 19 septembre pour les communes de France sur le site internet change.org ou sur les registres que vous avez à votre disposition sur notre place du petit Puy, hautement symbolique pour les Grassoises et les Grassois.

Vous trouverez par ailleurs des informations détaillées relatives à notre campagne de mobilisation sur les sites www.jaimemacommune.com et www.amf.asso.fr ; vous pouvez également nous suivre sur notre fil twitter #jaimemacommune.

Je suis fier de faire cause commune avec vous aujourd’hui. Je suis fier de me mobiliser avec vous, pour notre qualité de vie. Je suis fier que nous soyons rassemblés tous ensemble, autour de ce sujet si important pour notre avenir…

Nous sommes là pour le proclamer haut et fort : nous aimons notre commune ! Vive notre commune ! Vive Grasse ! Vive la France ! « 

X