Ce jour est un grand jour.
Nous vivons un moment historique et assistons à un merveilleux spectacle
– grâce à vous, cher Bernard SYMZAK et à vos cavaliers ;
– grâce à vous, cher Franck SAMSON, qui campez merveilleusement un Napoléon impérial et conquérant ;
– grâce à vous Philippe BEZANGER, coordinateur des fantassins ;
– grâce à vous Daniel LEQUEU, président du comité départemental du groupe équestre.
– Grâce à vous tous qui participez à ce périple remarquable.
Nous voilà redevenus des enfants ébahis devant les uniformes, les chevaux, le décorum.
Nous voilà transportés 200 ans en arrière, l’imagination aiguisée par les récits des archives.
2 Mars 1815 : Napoléon a commencé sa remontée héroïque sur Paris avec un millier d’hommes. Aux abords de Grasse, il envoie en éclaireur le Général Cambronne.
En ville, les royalistes de cœur ferment portes et volets. Ils craignent une insurrection. L’empereur ne fera qu’une courte halte ici même, place de la Foux, à l’extérieur des remparts de la ville, avant de gravir la montagne et de s’arrêter plus longtemps sur le plateau Roquevignon où des paysans lui offriront des violettes. Le soir-même il bivouaquera à Séranon. La légende est en marche.
200 ans plus tard, c’est avec enthousiasme que nous réécrivons l’histoire pour saluer la présence de l’empereur sur les terres grassoises.
Cet événement, nous le préparons depuis des mois dans le cadre de l’ANERN : il inscrit Grasse au cœur d’une magnifique aventure partagée par les 42 maires de l’association nationale des élus de la Route Napoléon – association que j’ai le grand honneur de présider.
Certains nous font l’honneur d’être là ce matin :
Jean-Marc DELIA, Maire de Saint Vallier
Claude BOMPAR, Maire de Séranon
Henri CHIRIS, Maire d’Escragnolles
Claude BLANC, maire de St Cézaire, représenté par Michel LEVET
Richard GALY, Maire de Mougins, représenté par Jean-Claude GUIGNARD
David LISNARD, représenté par Mireille BOISSY
Ensemble, nous défendons une noble cause : la promotion de cette route mythique tout autant que le sont la route de la soie, la route du sel ou la route de Saint-Jacques de Compostelle. Puissent nos efforts conjugués avec ceux des comités régionaux et départementaux touristiques de nos 42 communes, porter de beaux fruits. Que soient remerciés tous ceux et celles qui œuvrent à nos côtés.
– Je pense aux représentants du Groupama et à messieurs Joubert et Brochard qui nous suivent dans cette aventure.
– Je pense à notre extraordinaire partenariat avec le village de Tourrettes sur Loup, capitale de la violette et à La Bastide de la violette, représentée par sa directrice Yvette Boselli. Grâce à vous, l’escale de Napoléon est à jamais associée à cette fleur fragile. Plus que jamais, Napoléon mérite le surnom de « Père la Violette » qu’on lui donna en 1815.
– Je pense à Chantal ROUX et à la maison Gallimard qui vient de créer le Parfum Napoléon 1815 qui fait honneur à la ville de Grasse
– Je pense enfin à vous, messieurs les reconstitueurs qui nous donnez tant de joie.
Je ne serai pas plus long car l’heure tourne et je sais que votre temps est compté. Vous n’êtes qu’au début de votre périple. D’autres épreuves et d’autres haltes vous attendent. Dans quelques heures, vous serez à Séranon où nous nous ferons un plaisir de vous retrouver.
Vos efforts, dictés par la passion de l’Histoire et l’amour des chevaux méritent toute notre admiration et nos applaudissements. Vous forcez le respect… et nous donnez envie : pour un peu, nous enfourcherions volontiers un cheval pour franchir la montagne et rejoindre Grenoble avec vous. Une autre fois, peut-être.
En attendant, recevez nos encouragements : bonne route à vous et bon vol à l’Aigle Impérial !