Cet après-midi, 18 délibérations mises à l’ordre du jour, dans la droite ligne de mes projets et de mes souhaits pour le bien être de mes concitoyens.
Avant d’ouvrir officiellement notre conseil municipal, j’ai tenu à rendre hommage à Monsieur Patrice CATTAERT, qui nous a quitté en début d’année, élu d’opposition au Conseil municipal de 2008 à 2014, les grassois se souviendront d’un homme de convictions, engagé et respecté, à sa femme Frédérique et à toute sa famille, je renouvelle mes sincères condoléances.

Pour ce conseil municipal j’ai été heureux d’accueillir dans l’assistance les jeunes élus du 3ème Conseil Municipal des Jeunes Grassois. Ils nous ont fait l’honneur d’être présents pour ce moment, ils représentent notre jeunesse qui participe activement à la vie et au développement de notre Cité, aujourd’hui, demain et après-demain.
J’ai souhaité revenir sur cinq grands sujets qui vont rythmer l’année 2018 et requérir toute notre attention et énergie tant ils vont impacter le Ville de Grasse.

Je souhaite vous informer que j’ai pu faire acte de candidature afin d’intégrer le dispositif « Action cœur de ville » plan mis en place par le gouvernement afin d’accompagner les communes dans leur projet de réhabilitation de leur centre-ville.
Ce nouveau plan gouvernemental répond totalement à l’urgence pour Grasse d’intervenir dans tous les domaines où des dysfonctionnements existent encore, habitat, commerce, création d’emplois mais aussi dans les transports, l’offre culturelle, le développement de l’enseignement etc…

Le second concerne la taxe d’habitation. Sa suppression à l’horizon de 2020, annoncée le 30 décembre dernier par le président de la République, pourrait coûter à l’Etat quelque 22 milliards d’euros. La refonte de la fiscalité locale que le chef de l’Etat a souhaité engager pour assurer la compensation des collectivités locales sera donc d’une très grande ampleur.
Par conséquent, j’ai attiré l’attention du gouvernement à cette réforme qui met d’une part en péril l’autonomie fiscale des communes et d’autre part aggrave l’iniquité des contribuables devant l’impôt.

A plus court terme, nous devons nous mobiliser contre un autre chantier du Gouvernement. Nous mobiliser contre les conclusions du rapport commandé par la Garde des Sceaux, Nicole BELLOUBET, dans le cadre des Chantiers de la Justice. Il préconise une nouvelle architecture territoriale de la justice, dans lequel le TGI de Grasse deviendrait le subordonné de celui de Nice, donc un Tribunal Judiciaire de seconde zone.
Il est pour moi inacceptable que la 19ème juridiction de France, les professionnels de la justice et les habitants de l’arrondissement de Grasse soient lésés de la sorte.

Egalement, j’ai demandé à être reçu avec Michèle TABAROT par la Ministre de la Santé, Agnès BUZYN, pour demander un soutien concret de sa part et de la part de l’ARS PACA pour l’Hôpital de Grasse.
En ma qualité de Président du Conseil de Surveillance, j’accompagne la mutation de notre établissement pour répondre au mieux aux objectifs dictés par le Ministère de la Santé ainsi qu’aux préconisations de l’ARS.
Ces demandes, notamment en termes de suppression de lit et de refonte des maquettes organisationnelles, ont provoqué au sein du personnel médical et hospitalier un profond mal-être.
Certes il faut inscrire le Centre Hospitalier de Grasse dans la modernité mais il est pour moi impensable que cela se fasse au détriment des conditions de travail des agents. C’est pour cela, et c’est ce que je compte évoquer avec la Ministre, que nous avons besoin d’une meilleure aide des instances publiques pour accompagner au mieux cette mutation.

Pour conclure, je voudrais revenir sur un sujet structurant pour l’Ouest du département. Je veux bien entendu parler de la formation du Pôle Métropolitain.
C’est une volonté commune avec Cannes, Antibes et Alpes d’Azur d’apporter une plus-value pour ce vaste territoire et pour nos habitants.

Le conseil municipal s’est déroulé dans une ambiance sereine, avec des débats constructifs sur fond de confrontations d’idées importantes pour nos valeurs républicaines.