Permettez-moi en préambule de vous offrir mes meilleurs vœux pour 2016, à titre personnel et professionnel. Que l’année vous soit douce et pleine de projets structurants menés avec et pour les jeunes dont vous avez la charge. Je nous souhaite à tous de belles collaborations et j’espère pour Grasse un accroissement significatif de sa population étudiante à la rentrée prochaine.
C’est l’objectif clairement affiché des efforts que nous consentons ensemble depuis plus d’une année. C’est le programme que nous nous sommes fixés le 8 avril dernier et que nous tenons au fil des mois.
Rappelez-vous, après cette première rencontre dans les salons de la Villa Fragonard au printemps, j’ai demandé à Dominique Bourret d’animer en juillet une réunion pour évoquer la création d’un outil de communication commun. Nous nous sommes retrouvés en septembre avec l’événement « Ensemble Bougeons l’emploi pour les jeunes » au Palais des Congrès, occasion de présenter officiellement aux partenaires économiques toutes les formations du territoire ; occasion pour la ville de signer avec l’université Unice Côte d’Azur une charte de collaboration pour l’entreprenariat des jeunes étudiants.
Et aujourd’hui, nous nous réunissons à nouveau, cette fois-ci dans les locaux de la Villa Saint Hilaire, hautement symbolique comme lieu de culture et d’études. Je remercie son directeur, Monsieur Yves CRUCHET, qui ne manquera pas, j’en suis sûr, de faire les éloges de cette belle maison. La salle d’études contigüe à l’espace que nous occupons est une bibliothèque universitaire que bien des villes pourraient nous envier.
Elle mérite d’être largement utilisée par les élèves de tous les lycées de Grasse mais aussi par ceux du Bachelor de l’ISP-Fénelon, de l’école Ingénieur ESAIP, du GIP de Prodarom et du Master Foqual de l’Université. C’est un lieu de paix, ouvert sur les nouvelles technologies, un lieu lumineux qui invite à la méditation et au partage. Prolongé par la salle de presse du rez-de-chaussée et les collections de la bibliothèque patrimoniale, il constitue un outil remarquable et un atout incontestable dans le développement de nos formations.
Si nous sommes réunis aujourd’hui mercredi 20 janvier 2016, c’est parce que c’est une date clé du calendrier étudiant, à savoir l’ouverture du site APB des admissions PostBac. Ce n’est pas un hasard mais bien une volonté délibérée. Il ne pouvait y avoir meilleure date pour vous remettre officiellement le guide des formations de Bac à Bac+5, conçu à ma demande par le service communication de la ville. Il s’agit d’une première et d’un phénomène suffisamment rare pour être commenté.
Il existe peu d’outils comme celui-là qui unissent dans un même document toutes les formations d’un même territoire ; il en est peu qui soient portés comme celui-là par le maire d’une commune, le Recteur d’académie et la Présidence de l’université dans un même élan et un même enthousiasme.
Qu’un hommage soit rendu à Emmanuel ETHIS et Frédérique VIDAL qui signent l’un et l’autre un éditorial, se félicitent de notre initiative et encouragent les jeunes dans une démarche humaniste. C’est réconfortant et stimulant pour nous tous. Sincèrement, je me réjouis de l’esprit d’ouverture de chacun des établissements et du CIO de Grasse dont je salue la représentante pour avoir unanimement reconnu l’intérêt d’un document qui réunisse l’enseignement public, comme l’enseignement privé, les formations générales comme les formations professionnelles ou technologiques, les écoles comme l’université. C’est une preuve d’intelligence ; c’est le signe évident d’une conscience partagée, celle de l’intérêt général.
Cet intérêt général, c’est celui des jeunes grassois mais aussi des jeunes de St Vallier, St Cézaire, Spéracèdes, Cabris, les jeunes du haut et du moyen pays, les jeunes de la plaine de la Siagne, les jeunes du Var proche qui – faute d’une bonne connaissance des formations proposées sur Grasse – quittent le territoire parfois sans le désirer vraiment, engendrant pour leurs familles des frais conséquents et un changement de vie parfois subi.
Pour eux, une bonne communication est nécessaire et plus elle sera collective, plus elle sera concentrée et plus elle sera efficace. C’est du rôle de la ville de vous y aider et c’est bien le sens de cette publication, le sens des affiches qui fleurissent actuellement dans les abribus de la ville ou encore le sens de la double page du Kiosque de Février consacrée aux admissions PostBac.
C’est le sens enfin des informations compilées sur le site internet de la ville de Grasse à la rubrique Jeunesse afin de donner aux familles toutes les informations dont ils peuvent avoir besoin sur vos établissements.
Au-delà, ce guide est l’occasion de mettre en avant les formations d’excellence qui sont les vôtres et qui attirent déjà une jeunesse venue d’autres départements, voire d’autres pays comme c’est le cas pour les étudiants du Master Foqual, de l’école d’ingénieurs ESAIP ou du GIP. Nous avons à faire valoir nos atouts, nous avons à les porter avec fierté. Nous avons une carte à jouer à l’international parce que Grasse est une valeur ajoutée aujourd’hui trop peu exploitée dans le domaine des formations comme dans d’autres. Cela passe par de la communication, nous y sommes. Cela passe aussi par des actions communes à inventer, des propositions à tester, des formations à monter, des synergies à trouver. C’est aussi le sens de cette rencontre.
Je ne vais pas pouvoir rester plus longtemps parce que d’autres réunions m’attendent, pardonnez-moi, mais je laisse à Dominique Bourret et à mes proches collaborateurs le soin d’animer la réunion. Qu’elle soit l’occasion pour chacun d’évoquer des pistes d’avenir communes. Il me sera rendu compte de vos échanges.
Sachez que je veillerai à ce que les choses avancent et que je serai toujours à vos côtés pour dynamiser le territoire et faire de Grasse une terre d’innovation pour nos jeunes. Ils sont notre sel et notre avenir.
Je ne doute pas qu’ensemble, nous leur tracerons de belles routes.