Exposition « Redingote et Caraco » MAHP

Bonsoir à toutes et à tous et bienvenus au Musée d’Art et d’Histoire de Provence.

photo 4

Après la réhabilitation et la réouverture de la Villa-Musée Fragonard, la Ville de Grasse démontre sa volonté de poursuivre la mise en lumière de son histoire et de son patrimoine. C’est précisément la vocation du Musée d’Art et d’Histoire de Provence : rappeler l’histoire de Grasse et celle de son pays. Cette histoire qui participe de l’identité commune que nous partageons, cette histoire qui doit nous rendre fiers d’être Grassois. L’exposition «  Redingote et Caraco » que j’ai l’honneur d’inaugurer ce soir, aux cotés de mon Adjoint au Maire en charge de la Culture, Jonathan TURILLO, s’articule autour de la thématique du corps : un corps que l’on dévoile ou un corps que l’on cache, mais toujours un corps que l’on habille au quotidien.

Cette exposition nous plonge au cœur des 18ème et 19ème siècles, et nous invite à percevoir les pratiques vestimentaires d’une époque qui nous parait bien lointaine. Par le prisme du vêtement on appréhende les signes et les codes sociaux d’alors. En effet, ces pratiques vestimentaires disent des choses :

Elles révèlent une mode, une tendance,

Elles témoignent des us et coutumes caractéristiques d’une époque,

Elles renseignent sur un statut social,

Elles varient d’une région à l’autre, et sont aussi le signe d’une identité revendiquée.

S’habiller n’est donc pas un acte anodin….

Les objets et les collections que les visiteurs sont amenés à découvrir, sont pour certains exposés que rarement,

tant ils sont fragiles, sensibles à la lumière, à la température ou encore à l’humidité.

Que soit salué le travail d’inventaire et de conditionnement qui a été fait par l’équipe de conservation du Musée, sans lequel nous ne pourrions aujourd’hui avoir la chance d’observer une telle collection.

Un grand merci à Grégory Couderc, Mathilde Despois, Christine Even, Emmanuelle Fournier, Maïté Longuépée et Bertrand Châtelain, pour la qualité de leur travail, fait, je le sais, avec cœur et passion.

Que soit également reconnue et soulignée, la générosité des familles provençales et grassoises qui ont fait don des costumes présentés, entrés dans les collections du Musée d’Art et d’Histoire de Provence.

Je félicite également les élèves du Lycée des Coteaux de Cannes qui nous présentent ce soir l’une de leur création : un corset prolongé d’une jupe qui laisse deviner la présence d’un corps, structuré par l’ouvrage. Je remercie le Chef d’établissement, Monsieur Georges Bijaoui, Madame Véra Gilbert, Chef de Travaux, et bien évidement les professeurs de cet établissement, Maryline Penin et Elisabeth Bastardo.

Cette exposition n’aurait pu avoir lieu sans la générosité des responsables de nombreuses institutions auxquelles j’adresse également ma reconnaissance :

Les archives départementales des Alpes-Maritimes, le Musée de Bourgoin-Jallieu, le Musée Provençal du Costume et du Bijou de la maison Fragonard.

Qu’ils soient remerciés pour leur disponibilité, l’amour de leur métier, leur aide précieuse et le prêt d’objets.

Mes Chers Amis, permettez-moi de vous dire ce soir combien je me réjouis de voir que la culture continue de se répandre à Grasse. Le quartier des musées prend forme jour après jour, et il continue de se développer, en accueillant toujours plus de monde.

J’invite chacun de vous à venir découvrir l’exposition « Corps paré, Corps Transformé », qui se tiendra au Musée International de la Parfumerie et que j’aurai le plaisir d’inaugurer vendredi prochain.

Elle propose aux visiteurs une seconde muséographie autour de la thématique du corps et de la peau comme support d’expression.

Deux expositions qui se complètent et qui s’enrichissent, oscillant entre pudeur et dévoilement. A ce titre, qu’il me soit permis de remercier Olivier Quiquempois, Conservateur des Musées de Grasse, pour la cohérence et le nouvel élan qu’il insuffle au sein de nos musées.

Le passé influe sur le présent, et nous ne devons pas regarder les traces qu’il a laissées avec nostalgie.

Nous devons au contraire trouver en lui la force, les richesses et les trésors, qui nous permettent ensemble de construire l’avenir.

Je vous l’assure, nous poursuivrons cette mise en valeur des collections, et nous continuerons de faire évoluer ce Musée d’Art et d’Histoire de Provence vers encore plus de modernité et plus de qualité.

X