Festival sacré de la beauté

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En compagnie du Sénateur Jean-Pierre LELEUX et de son excellence l’ambassadeur de France auprès de l’UNESCO, Monsieur Laurent STEFANINI, nous ouvrons le Festival Sacré de la Beauté autour de l’acteur et du parfum, présidé par Michael LONSDALE, au MIP.

festival sacré beauté 03C’est avec joie que Grasse vous ouvre les bras en espérant que cette soirée soit la première d’une longue série d’échanges entre le festival sacré de la beauté et la ville des parfums.

Être au service de la beauté, peut-il y avoir de plus belle mission ?

Dans un monde exposé à la haine et à la laideur, la beauté cherche au fond de nous notre part la plus noble et nous élève au-delà de nous-mêmes.

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Je ne ferai pas de long discours. Si vous avez choisi Grasse comme escale, c’est parce que vous savez les valeurs que nous défendons ici avec force et depuis des siècles.

Le slogan que nous avons choisi pour la ville résume bien ce qui nous définit.

Grasse, ville d’art et d’histoire…. Grasse a le goût de l’essentiel.

L’essentiel comme un contrepoids au monde superficiel qui nous entoure

L’essentiel comme recherche volontaire vers toujours plus de naturel dans nos pratiques et dans nos vies

Le goût comme référence aux saveurs, aux métiers de bouche, au vivre ensemble, au partage et au bien-être

Le goût comme une appétence, une envie mais aussi une philosophie à promouvoir : rien d’ostentatoire et de prétentieux mais bien un art de vivre, inscrit dans une histoire.

Il y a à Grasse un je ne sais quoi qui subjugue et nous dépasse.

Il y a ici comme un parfum d’éternité.

Nos amis parfumeurs, invités à parler de leur art, le diront mieux que moi.

Qu’ils soient remerciés pour leur contribution et notamment Olivier DURBANO qui, je le sais, a beaucoup œuvré pour que cette soirée ait lieu.

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Mesdames, Messieurs,

Soyez-en persuadés, le festival sacré de la beauté ne s’invite pas à Grasse, il est chez lui.

Pour finir, permettez-moi de citer Eric Emmanuel SCHMITT. Dans son ouvrage La nuit du feu, il y dit ceci: « Sur Terre, ce ne sont pas les occasions de s’émerveiller qui manquent, mais les émerveillés ».

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