Aujourd’hui 5 décembre 2017, j’ai tenu à renouveler l’hommage aux Morts pour la France durant la guerre d’Algérie, et les combats du Maroc et de Tunisie. Au-delà du bilan humain, ce conflit occupe une place particulière dans notre histoire et notre mémoire collective, parce que cette guerre a profondément et durablement divisé les opinions et déchiré les familles.

Tous en ont conservé, non seulement une peine et une douleur réelle, mais aussi un goût d’amertume. Beaucoup sont restés meurtris dans leur vie, parce qu’ils ont perdu des proches, parce qu’ils ont dû se résoudre à abandonner leur terre natale et leurs racines, ou, parce qu’ils ont été abandonnés sur place. Alors, aujourd’hui, la France se doit de ne pas oublier, et affirme sa volonté de reconstruire une unité mémorielle, dans le respect des différences, et l’indispensable sentiment d’unité nationale et d’amour de la Patrie. Pour ce faire, nous nous devons de rester vigilants pour faire face aux extrémismes.

Vive Grasse, vive la République, vive la France.