Ouverture du Congrès Phyt’Arom

Vendredi 5 juin 2015

La 17ème édition de Phyt’Arom Grasse ouvre ses portes. Ce congrès annuel dédié aux filières de l’aromathérapie et des plantes médicinales est aujourd’hui un rendez-vous attendu.

Attendu d’abord par les professionnels du secteur qui viennent échanger sur leurs recherches et exposer leurs travaux.

Attendu par le grand public aussi, qui est invité durant ces trois journées à se saisir de cette thématique à travers des ateliers, mais également par le biais de conférences dispensées par des experts venus du monde entier, et que nous sommes heureux d’accueillir à Grasse.

Vous le savez, notre cité est riche de cette filière fortement implantée sur son territoire. Issu des fleurs et des plantes, le parfum n’est qu’une finalité parmi les usages possibles de ces matières premières.

Ce sont ces possibles que vous questionnez au quotidien, chacun dans votre spécialité.

Depuis plusieurs décennies, l’industrie grassoise s’est spécialisée autour des arômes et du naturel. Cette industrie est génératrice de richesse sur notre territoire.

Une croissance que l’on doit à de grands groupes qui ont choisi de s’installer à Grasse et qui rayonnent au-delà de nos frontières.

Une croissance et une reconnaissance que l’on doit également à un enseignement universitaire qui s’est largement développé et que je souhaite encore davantage voir progresser.

Accueillir des experts de renommée internationale est pour la Ville de Grasse un honneur et un privilège.

Je veux saluer et remercier les membres des comités de pilotage et scientifique, qui chaque année s’investissent pleinement afin de proposer un congrès de qualité, riche en conférences.

Un congrès résolument tourné vers le futur avec des thématiques porteuses d’espérance et d’avenir. C’est pourquoi il est à mon sens très important que le grand public vers lequel l’aromathérapie se dirige au bout du compte, soit aussi largement sensibilisé à ces questions.

C’est un fait, les citoyens se sont appropriés l’aromathérapie sous sa forme la plus courante et la plus accessible, à savoir l’utilisation d’huiles essentielles ou de plantes pour calmer les petits maux du quotidien.

Une aromathérapie qui renvoie à une auto médication de plus en plus fréquente, avec cette idée selon laquelle les plantes sont moins nocives et moins invasives que les médicaments et les traitements pharmaceutiques traditionnels.

Ces plantes peuvent être une réponse aux affections courantes, telles que le stress, l’anxiété, les douleurs articulaires…

Une aromathérapie qui rime bien souvent avec bien-être, ressourcement et plénitude.

Aujourd’hui, un autre usage se développe : soigner autrement des pathologies plus importantes. A ce titre, les plantes médicinales s’avèrent être des précieux alliés dans la prévention de la maladie d’Alzheimer, ou encore dans la lutte contre le diabète.

Souvent elles ne traitent pas directement la cause, mais elles soignent les effets ou préviennent l’apparition de maux.

L’innovation et la recherche dans le domaine de l’aromathérapie nous invitent aussi à voyager.

Il convient de s’inspirer de ce qui se fait ailleurs pour développer de nouvelles pratiques, et pour nourrir un schéma de pensée parfois trop restrictif. C’est précisément l’intérêt et le sens d’un tel congrès : réunir en un seul et même lieu des chercheurs, des médecins, des thérapeutes, des professeurs et des pharmaciens qui viennent nourrir une réflexion commune.

Le congrès Phyt’arom nous invite à penser la médecine de demain ; à prévenir et à soigner autrement. Ma conviction profonde est que l’homme aspire à un retour à l’essentiel, à un retour au naturel.

Avant de laisser la parole au Professeur Robert ANTON, puis à Messieurs Patrice ANDRE et Stefan GAFNER,

Je veux remercier les acteurs publics et privés qui soutiennent et accompagnent ce congrès :

Le Conseil départemental et son Président Eric CIOTTI,

L’Américan Botanical Council, le COSMED, le Pôle de Compétitivité PASS, la Société Française d’Ethnopharmacologie,

Enfin, l’ensemble des professionnels présents que nous écouterons avec attention délivrer leurs approches et leurs travaux.

Pour finir, je salue l’investissement de Laurence MEINERI et de l’ensemble de l’équipe du Palais des Congrès, sous le pilotage de Madame Catherine BUTTY, mon Adjointe, qui ont fait cette année encore un travail remarquable pour que ces trois journées se passent au mieux, et que vous puissiez, chers congressistes, parler ensemble d’avenir dans de bonnes conditions.

A tous je souhaite des échanges constructifs et enrichissants, un congrès Phyt’Arom réussi et porteur d’espoir. Merci.

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