Je suis très heureux de vous recevoir à la Villa Fragonard, pour découvrir le travail de Monsieur Cédric TEISSEIRE. Je le remercie pour la réflexion qu’il a menée autour d’un de nos lieux de culture, récemment et magnifiquement rénovée : la Villa Saint Hilaire.
©cédric Teisseire
Cedric TEISSEIRE nous livre une réflexion artistique qui participera à la qualité environnementale de la bibliothèque dont elle soulignera l’insertion dans le paysage, et qui ouvrira aussi une nouvelle voie d’accès au bâtiment par le plateau Saint-Hilaire.
En effet, quoi de plus naturel pour une bibliothèque qui a fait des jardins et du paysage sa spécialité, que d’insérer ce bâtiment particulièrement bien réhabilité dans un magnifique jardin, idéalement situé entre celui de Charles de Noailles et celui de la Villa Santa-Clara, autrefois appelée la Sabranette ?
Et quoi de plus naturel que de multiplier les voies d’accès à la Villa Saint-Hilaire pour favoriser la convergence d’un public chaque mois plus nombreux ?
La création d’un Belvédère au printemps, depuis lequel nous pourrons admirer le panorama, élargira sensiblement et élégamment l’accès au bâtiment par le boulevard Antoine Maure. Et avec la réouverture du portail qui donne sur la traverse Napoléon, depuis un peu plus d’un an, cette nouvelle voie d’accès par le plateau Saint-Hilaire complètera le dispositif que j’avais imaginé lors de l’inauguration de la bibliothèque en juin 2015.
La réflexion de Monsieur Cédric TEISSEIRE est tout autant artistique qu’utilitaire, car elle présente la double qualité d’insérer la villa Saint-Hilaire dans son environnement naturel et d’offrir un itinéraire paysager qui améliorera considérablement son accessibilité et le plaisir qu’auront les usagers à le parcourir.
La vision créative et sensible de l’artiste est un plus qui peut être mis au service de l’aménagement et de l’urbanisation, nous devons nous en féliciter.
Les projets que nous mettons en œuvre aujourd’hui représentent souvent des challenges en termes d’ergonomie, d’esthétique et de pérennité. Nous ne devons pas construire pour construire, mais apporter un soin particulier aux structures qui vont dessiner l’image et le futur de Grasse.
Je tiens à saluer toutes les personnes qui s’engagent dans ce sens, qui partagent une vision de Grasse sur le long terme, dans le respect de son histoire, de sa culture et qui s’inscrit pleinement dans le 21e siècle.