Hier, au collège Canteperdrix, aux côtés de Madame la Principale Sylvie SALUCCI, en présence de Monsieur Jean-Raymond VINCIGUERRA, conseiller département, Jean Marc Garnier adjoint du quartier de Saint-Jacques, des professeurs et du personnel de l’établissement, c’est avec un réel plaisir que j’ai pris part à cette cérémonie républicaine de remise du diplôme national du brevet, qui s’inscrit dans une volonté affirmée de replacer l’École au cœur de la République.
L’École, c’est avant tout un engagement pris par la Nation à l’égard de sa jeunesse.
Cet engagement, c’est de donner les savoirs et les connaissances dont
nos enfants auront besoin tout au long de votre vie, pour devenir des
citoyens instruits, des hommes et des femmes éclairés, cultivés et
autonomes.
Assurément, l’obtention du brevet est une étape vers cette autonomie.
Cette cérémonie républicaine est importante car elle vient donner du
sens à ce moment particulier, à ce premier diplôme. Car l’École est
avant tout un lieu qui rassemble et qui unit au-delà des différences et
des individualités. Se rassembler, c’est accepter cette diversité, mais
c’est aussi accepter qu’il y ait, au-dessus de celle-ci et de façon
complémentaire, une appartenance commune à la République. Cette
appartenance n’est pas innée. Elle est le fruit du savoir, de la
connaissance et de la culture. Elle s’apprend. Elle se transmet. L’École
est la République, parce que l’idée même d’école porte en elle celle de
l’universalité.
Le mot qui me vient à l’esprit est celui de « fierté », et je sais que chacune des personnes partage ce sentiment.
La fierté de l’épreuve accomplie,
La fierté d’une éducation familiale qui porte ses fruits,
La fierté d’un savoir inculqué et transmis avec passion.
La fierté d’un Maire aussi, qui regarde avec admiration de jeunes élèves avancer pas à pas vers un avenir prometteur.
Exprimer notre fierté, c’est une autre manière de dire notre gratitude
pour ce bel exemple donné et, au fond, pour montrer à tous les
pessimistes que notre jeunesse mérite bien tous les espoirs que nous
plaçons en elle !