Alors que l’analyse des comptes 2018 faîte par les services de l’État a permis à la Ville de sortir du réseau d’alerte dans laquelle elle été engluée depuis 2004, les comptes 2019 s’améliorent encore.

Un indicateur pour symboliser cette amélioration, l’épargne brute qui représente le surplus des recettes par rapport aux dépenses dites récurrentes.

Pour 2019, son niveau a atteint environ 9 millions d’euros.

Il a donc de nouveau progressé de plus de 16 % par rapport à 2018, mais a surtout doublé depuis 2014 alors que les dotations de l’État ont fortement diminué dans le même temps.

Ces résultats ont été obtenus grâce au travail réalisé sur la maîtrise des dépenses encore contenues pour cette année avec une progression limitée à 0,65 % par rapport à 2018, alors que les recettes ont progressé de plus de 2,4 %.

Cette épargne restaurée de 100 % entre 2019 et 2014 a permis de maintenir les taux de fiscalité de la commune constants depuis 2014, ce qui était la première de nos priorités pour ne pas augmenter la pression fiscale sur les grassois, alors que la situation financière était fragile.

Elle va nous permettre également de nous inscrire dans une politique volontariste d’investissement bien plus affirmée tout en poursuivant notre politique de désendettement, qui était une autre de nos priorités.

Ainsi, alors qu’en 2014 près de 80 % de nos investissements étaient financés par emprunt seul, 50 % l’ont été en 2019.
Dans le même temps le volume des emprunts remboursés soit 7,7 Millions d’Euros a été bien supérieur à celui des emprunts souscrits soit 5,2 Millions d’Euros.