C’est un réel plaisir de m’adresser aux acteurs de notre communauté hospitalière, réunis pour cette traditionnelle présentation des vœux au personnel du Centre Hospitalier de Grasse.

Ces moments de rencontre sont loin d’être anecdotiques, ils sont des pauses salutaires dans des quotidiens très chargés. Cela nous permet de nous retrouver pour dresser le bilan de l’année passée, et pour déterminer ensemble les objectifs de l’année qui s’ouvre devant nous.

En préambule, je souhaiterai rendre un hommage appuyé à la communauté hospitalière dans son ensemble. 2015 fut une année difficile pour notre pays. Elle a débuté avec la tragédie de Charlie Hebdo et s’est achevée dans l’horreur des attentats de Paris. La France a réalisé qu’elle était en guerre, elle s’est réveillée avec la conscience qu’elle risquait de perdre ce à quoi elle tenait le plus : sa liberté de penser et d’agir, son art de vivre, son goût des autres, sa diversité et quelque part sa légèreté. Les hôpitaux parisiens ont été fortement sollicités pour soigner nos compatriotes blessés, et je tenais à leur dire notre reconnaissance et à leur témoigner notre gratitude.

Dans ce contexte très particulier, je retiendrai de 2015 la signature de la Convention de Sécurité entre l’Etat, la Ville de Grasse, et le CHG. Parce qu’un hôpital est un lieu ouvert au public – à tous les publics – et qu’il accueille des personnes parfois très fragilisées, le milieu hospitalier n’échappe pas à la recrudescence des incivilités. Pourtant l’hôpital n’est pas un lieu comme les autres, il est un refuge pour les malades, et le personnel qui y travaille doit pouvoir évoluer dans un environnement calme et apaisé. La convention que nous avons signée le 20 octobre dernier renforce ainsi les modalités d’amélioration de la sécurité des personnes et des biens aux abords immédiats et au sein des trois sites hospitaliers grassois : le Centre Hospitalier de Grasse, le Petit Paris et l’Unité de Consultations et Soins Ambulatoires (UCSA). Elle garantit la bonne coopération entre les différents acteurs et permet de prendre toutes les mesures nécessaires, en matière de prévention et de traitement de la violence, afin que nos professionnels de santé puissent travailler dans un climat de sérénité et de sécurité. Je me félicite de l’officialisation de ce partenariat qui est un acte fort dans notre volonté commune d’assurer la sécurité de nos concitoyens, notamment dans les espaces publics. Cela relève de notre devoir et de notre responsabilité. Ces collaborations avec l’Etat et les forces de police sont précieuses et nécessaires.

Je poursuivrais cette revue de 2015 en rappelant que les finances de l’hôpital sont à l’équilibre, malgré un déficit à réguler. Parce que seules des finances saines et maitrisées permettent une politique ambitieuse de développement et d’investissement, nous devons continuer de fiabiliser nos finances, en vue notamment de la future certification des comptes. Je veux souligner le sérieux avec lequel les finances du Centre Hospitalier sont gérées, en étroite collaboration avec le trésorier principal et ses équipes.

 

J’aborderai également les échéances à venir et en vue desquelles l’Hôpital travaille activement depuis plusieurs mois maintenant :

– la finalisation et la validation de notre Projet d’Etablissement,

– la finalisation et la validation du projet médical partagé de territoire entre les Centre Hospitaliers de Cannes, Antibes et Grasse,

– la mise en œuvre au 1er juillet du Groupement Hospitalier de Territoire entre les établissements de Cannes, Antibes et Grasse, en partenariat avec le CHU de Nice.

– enfin, à très court terme, une échéance importante, vous y avez travaillé activement : la visite de certification V2014 en février 2016.

Tous ces projets sont importants pour le bon fonctionnement de l’hôpital, l’efficience du service public, et pour l’avenir du centre hospitalier.

L’hôpital de Grasse s’est beaucoup investi dans l’élaboration du projet médical partagé de territoire, afin de développer au mieux cette stratégie commune, tout en faisant en sorte que notre établissement reste un hôpital de proximité, au service des Grassois et de son territoire. C’est une chose à laquelle je tiens, et à laquelle nous tenons tous ici.

Ce partenariat s’est construit dans le dialogue et la concertation : il doit être gagnant/gagnant et ne saurait porter préjudice à la qualité du service rendu aux administrés.

 

Mesdames, Messieurs,

Je veux vous redire ce matin combien il me tient à cœur de mener à bien la mission qui est la mienne au sein du Conseil de Surveillance.

Elle me tient à cœur parce que les Grassois sont très attachés au Centre Hospitalier de Grasse et qu’ils sont en retour très exigeants. Lorsqu’ils viennent à l’hôpital ils attendent un accueil bienveillant, une écoute attentive, une prise en charge optimisée, des conseils avisés, des diagnostics clairs. Vos conditions de travail ne sont pas idéales, elles sont rudes parfois. Pourtant, il nous faut être à la hauteur de la confiance que les patients nous témoignent lorsqu’ils poussent la porte de notre hôpital et accomplir au mieux la mission qui est la vôtre au service du public, au service des plus fragilisés et des malades. Je sais que vous vous attachez à faire au mieux, je connais votre professionnalisme et votre engagement.

Je conclurai mon propos par l’expression de mes vœux plus personnels à chacun d’entre vous : je vous souhaite tout d’abord une excellente santé, notre Bien le plus précieux. Je vous souhaite également l’affection et l’amour dans vos familles. Que 2016 soit une année emplie de joie, de bonheur, de paix et de prospérité pour vous et pour vos proches.

Une très belle année à vous !